ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES FONDATION OLIVIER LECERF POUR LE MANAGEMENT HUMANISTE INVITATION de la part de Bertrand Collomb et de Bruno Lafont, co-chairman de LafargeHolcim, fondateurs, d’Antoine Frérot, Président de l’Institut de l’Entreprise, partenaire de la Fondation, et de l’Observatoire des Cadres et du management, partenaire du colloque. vendredi 17 mars 2017 de 9 heures à 12 heures 30 Palais de l’Institut – 23 quai de Conti – 75006 Paris colloque « Management, humanisme et performance” organisé autour de Jean-Paul Bouchet et Bernard Jarry-Lacombe, lauréats du Prix Lecerf 2016, auteurs de l’ouvrage Manager sans se renier (éditions de l’Atelier), 2015. Participeront entre autres à ce colloque M. Jean-Robert Pitte, Secrétaire perpétuel de l’Académie, Mme Marylise Léon, secrétaire nationale de la CFDT, M. Stéphane Richard, PDG d’Orange (sous réserve), M. Bernard Masingue, consultant-partenaire d’Entreprise&Personnel, ancien président de l’Observatoire des Cadres et du management, M. Olivier de Pembroke, président du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD), Philippe Lorino, professeur à l’ESSEC, ainsi que des contributeurs à l’ouvrage, Annie Chemla-Lafay et Jean-Marie Bergère. Accueil à partir de 8 heures 30. Le colloque est suivi d’un cocktail déjeunatoire. AFIN DE RECEVOIR VOTRE CARTON […] Read More
La rediffusion du séminaire est en ligne en intégralité ou par thèmes sur la chaine YouTube de l’OdC Les outils qui accompagnent le travail des cadres deviennent gigantesques et invisibles. D’énormes bases de données avec des capacités de traitement en continu, que l’on désigne par big data, se constituent dans le cloud ou ailleurs. Ce travail de recueil des données confère une place aux outils d’analyse, les algorithmes, qui permettent de les exploiter à de multiples fins, commerciales, stratégiques, politiques, techniques… L’intelligence humaine et l’intelligence artificielle sont-elles en concurrence ? Cadres et big data pourront-ils au contraire coopérer et se compléter ? Le big data impacte le contenu du travail des cadres, comme utilisateurs, comme managers, ou comme concepteurs des algorithmes. A quelles conditions le big data peut-il permettre aux cadres de libérer du temps pour se (re)concentrer sur des enjeux de mise en perspective, d’animation des équipes et de recherche des solutions? Dans quelle mesure le cadre peut-il s’appuyer sur des algorithmes pour mieux faire son travail ? Et si le Big Data permettait de rendre le travail du manager plus nécessaire : interprétation, évaluation, créativité, relations humaines ? Est-ce alors la promesse d’un renouveau de la fonction cadre […] Read More
Note d’orientation du conseil scientifique Les algorithmes interprètent les résultats voire les prédisent. Quel est l’impact sur la gestion de l’entreprise ? La dérive de l’ambition gestionnaire du XXème siècle a été de mettre l’entreprise au service d’une technique. Plusieurs approches possibles : Les nouvelles compétences voire la transformation des métiers pour les cadres dans l’ère des « entreprises Big Data ». Quels peuvent être les effets de la mise en concurrence des intelligences artificielles versus intelligence du cadre ? Certains cadres pourraient croire que l’on attend d’eux contrôle et maitrise. Stratégie d’entreprise : risque du « tout gestionnaire big data » si les entreprises réglent automatiquement la définition de leurs stratégies par les calculs prédictifs des algorithmes. Croire qu’agir, c’est se fonder sur ce qui est prédit est une représentation marketing de l’entreprise. Si la Big data s’impose à nous : il s’agit d’interroger le métamodèle, pour avoir prise sur lui, se libérer de son emprise. Tout comme l’OdC a mené un travail sur les outils de gestion, il s’agit d’explorer les modèles d’algorithmes. Le rôle d’une entreprise est plus d’interpréter que de prédire ce que voudraient les clients. Quel est le rôle et la responsabilité de de l’entreprise dans le débat sur le choix des usages ? Qui ? […] Read More
Michel Sailly revient en 6 points sur la montée en compétences dans une entreprise en lean management. Sur l’enjeu de la montée en compétences, le lean management préconise : Une nouvelle forme de carrière, qui ne soit pas uniquement verticale à l’intérieur d’un métier, mais plutôt en alternance (avec des allers-retours) entre l’application de leurs connaissances dans une fonction correspondant à leur métier de base et l’acquisition de compétences dans un cadre fonctionnel (une structure projet par exemple). Des passages dans des fonctions support d’animation des démarches de progrès ou dans des activités kaizen, y compris pour les ouvriers. La formation de tous les employés à la démarche lean, pas de façon théorique, mais en lien avec les activités d’amélioration ou d’analyse de la valeur. Le développement du travail en équipe et la possibilité pour tous les employés de travailler ou intervenir à un niveau d’égalité. Pour les cadres et managers la nécessité de descendre sur le terrain, pour expliquer la stratégie d’amélioration et y participer avec les employés, par opposition aux formations ou séminaires de type TQM organisés en salle. À l’exception de quelques cadres ayant en charge le pilotage de la démarche lean, qui peuvent être recrutés de […] Read More