La valorisation des externalités, positives ou négatives, questionne les instruments de gestion dont sont outillés les managers. Comment redonner du “pouvoir d’agir” aux managers en prenant en compte ces externalités ? L’analyse critique des outils de gestion a été un des axes des travaux de l’OdC. Aujourd’hui, au delà du thème des couts cachés ou sous dimensionnés, ou de celui de la finalité de l’entreprise, l’OdC fera référence à un modèle de valorisation économique de toutes les externalités. Nous disposons désormais de retours d’expériences d’initiatives managériales de nature à évaluer la pertinence de cette approche.La valorisation des externalités, positives ou négatives, questionne les outils de gestion, et en particulier les critères et outils de la prise de décision responsable qui ne peut ignorer les impacts économiques, écologiques, sociaux, sociétaux, environnementaux sur toutes les parties prenantes. Les cadres et les managers, à tous les niveaux de la hierarchie de l’entreprise et l’administration, sont en première ligne dans les prises de décision, mais la question des externalités et de leur valorisation économique, comptable ne leur est pas familière. C’est le plus souvent un mode de pilotage par le coût le plus bas qui structure le processus de prise de décision, sans analyse sur les […] Read More
ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES FONDATION OLIVIER LECERF POUR LE MANAGEMENT HUMANISTE INVITATION de la part de Bertrand Collomb et de Bruno Lafont, co-chairman de LafargeHolcim, fondateurs, d’Antoine Frérot, Président de l’Institut de l’Entreprise, partenaire de la Fondation, et de l’Observatoire des Cadres et du management, partenaire du colloque. vendredi 17 mars 2017 de 9 heures à 12 heures 30 Palais de l’Institut – 23 quai de Conti – 75006 Paris colloque « Management, humanisme et performance” organisé autour de Jean-Paul Bouchet et Bernard Jarry-Lacombe, lauréats du Prix Lecerf 2016, auteurs de l’ouvrage Manager sans se renier (éditions de l’Atelier), 2015. Participeront entre autres à ce colloque M. Jean-Robert Pitte, Secrétaire perpétuel de l’Académie, Mme Marylise Léon, secrétaire nationale de la CFDT, M. Stéphane Richard, PDG d’Orange (sous réserve), M. Bernard Masingue, consultant-partenaire d’Entreprise&Personnel, ancien président de l’Observatoire des Cadres et du management, M. Olivier de Pembroke, président du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD), Philippe Lorino, professeur à l’ESSEC, ainsi que des contributeurs à l’ouvrage, Annie Chemla-Lafay et Jean-Marie Bergère. Accueil à partir de 8 heures 30. Le colloque est suivi d’un cocktail déjeunatoire. AFIN DE RECEVOIR VOTRE CARTON […] Read More
Tribune publié dans la Revue Cadres, Enquête d’autonomie, N°471, Décembre 2016. Revue publié par notre partenaire CFDT Cadres. www.larevuecadres.fr Pouvoir d’agir et capacité à coopérer L’autonomie se construit. Une politique de l’individu pour développer les capacités de chacun en situation. Faire advenir la puissance d’agir des individus en construisant des collectifs, en luttant contre le narcissisme et la mise en concurrence généralisée. L’autonomie est au cœur des réflexions contemporaines sur le management. Valeur positive, elle évoque la latitude pour s’exprimer et agir, la confiance – confiance accordée et confiance en soi -, la compétence de celui qui sait comment faire, la créativité. Une récente publication issue d’un travail conjoint entre La Fabrique de l’industrie, l’Anact, Mines Paris Tech et Terra Nova, invite à centrer la réflexion sur l’autonomie au travail. Elle y est présentée comme consubstantielle à la qualité de vie au travail (QVT) et un levier essentiel de performance et de compétitivité. Mais c’est aussi une valeur contestée. Elle serait le signe de la montée de l’individualisme, entendu comme « chacun pour soi ». Comment développer la coopération au sein des collectifs de travail en même temps que l’on fait la promotion de l’autonomie et de l’engagement individuel ? Lorsque l’autonomie est prescrite, elle […] Read More
Le colloque “Autonomies au travail ? Pourquoi ? Comment ?” a eu lieu le 20 janvier 2017 à Paris 19°. 9h15 Conférence introductive : Une politique de l’individu contre l’individualisme ? Fabienne Brugère, Professeure de philosophie, auteur de « La politique de l’individu », Seuil, La république des idées et Jean-Marie Bergère, co-auteur de « À quoi servent les cadres ? », Odile Jacob, membre du Conseil scientifique de l’OdC. 9h45 Table ronde 1 Ces entreprises qui risquent l’autonomie, pour quels bénéfices ? Animée par Anne-Florence Quintin, déléguée générale Martin Richer, consultant, co-auteur du rapport Terra Nova « Vers des organisations du travail responsabilisantes » Bertrand Ballarin, directeur des relations sociales, Michelin Pascale Levet, vice-présidente Do Tank; professeure associée à l’IAE Lyon Jean-Marc Dubau, cadre et DSC de Transdev Et débat avec la salle. 11h35 Table ronde 2 L’autonomie, une responsabilité qui se négocie. Animée par Sylvie Joseph, membre du conseil scientifique de l OdC Mohamed Abu Baker, HP – Hewlett Packard Jean-Marie Bergère, co-auteur de « À quoi servent les cadres ? », Odile Jacob, membre du Conseil scientifique de l’OdC Jean-Paul Bouchet, ancien cadre dirigeant SSII. 14h15 Conférence-débat Autonomie, chiche ! Pensée de l’autonomie par l’entreprise contemporaine et rôle des […] Read More
La rediffusion du séminaire est en ligne en intégralité ou par thèmes sur la chaine YouTube de l’OdC Les outils qui accompagnent le travail des cadres deviennent gigantesques et invisibles. D’énormes bases de données avec des capacités de traitement en continu, que l’on désigne par big data, se constituent dans le cloud ou ailleurs. Ce travail de recueil des données confère une place aux outils d’analyse, les algorithmes, qui permettent de les exploiter à de multiples fins, commerciales, stratégiques, politiques, techniques… L’intelligence humaine et l’intelligence artificielle sont-elles en concurrence ? Cadres et big data pourront-ils au contraire coopérer et se compléter ? Le big data impacte le contenu du travail des cadres, comme utilisateurs, comme managers, ou comme concepteurs des algorithmes. A quelles conditions le big data peut-il permettre aux cadres de libérer du temps pour se (re)concentrer sur des enjeux de mise en perspective, d’animation des équipes et de recherche des solutions? Dans quelle mesure le cadre peut-il s’appuyer sur des algorithmes pour mieux faire son travail ? Et si le Big Data permettait de rendre le travail du manager plus nécessaire : interprétation, évaluation, créativité, relations humaines ? Est-ce alors la promesse d’un renouveau de la fonction cadre […] Read More
par Odile Denis, secrétaire nationale CFDT FGMM métallurgie, Vice-présidente OPCA Concernant la formation professionnelle tout au long de la vie, et plus généralement l’acquisition et l’actualisation des compétences professionnelles, certains besoins sont partagés entre employeur et salariés, mais d’autres sont spécifiques aux salariés et sont moins souvent couverts. Les formations nécessaires d’adaptation au poste, et a fortiori les formations règlementaires obligatoires, sont le plus souvent assurées dans les entreprises où la fonction RH est correctement remplie. Dans les entreprises où l’évolution des compétences est considérée, à son juste niveau, comme un investissement nécessaire à leur bonne marche et leur compétitivité, les formations pour des besoins moyens termes, promotionnelles ou de passerelles entre métiers de l’entreprise peuvent être prises en charge. Par contre, il est extrêmement rare que le salarié ait à sa disposition des informations sur l’adéquation entre une formation du plan de l’entreprise et les besoins en compétences du marché du travail. Il reste encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Le nouveau CEP (Conseil en Evolution Professionnelle) pourrait remplir cette fonction, mais pour cela il devra disposer des informations suffisantes. Read More
Témoignage d’un cadre supérieur de santé, Centre psychothérapique « Ceux qui aspirent à être cadres de santé passent des entretiens avec les médecins et les directeurs de soins. Cette évaluation donne lieu à une note. Il faut qu’il y ait trois notes au dessus de la moyenne pour que la demande soit recevable. Le salarié est alors dans une période de transition : il fait « fonction de cadre de santé ». Les infirmiers cadres de santé ont par exemple un poste de manager d’une équipe de soin. Ce cadre en « probation » a des repères, puisqu’il a vu faire d’autres cadres de santé. Une petite formation de 8 jours est proposée, dans laquelle on apprend les bases du management : les plannings, les outils de communication, un aperçu de la gestion des conflits et un aperçu de la gestion de projets… mais les infirmiers ont déjà fait beaucoup de gestion de projets par expérience ! Au bout de 6 mois, il y a une évaluation des compétences par un rapport. Les critères sont par exemple de vérifier s’il n’y a pas eu de conflit majeur avec l’équipe, si le manager tient les engagements qu’il a pris vis-à-vis du […] Read More
La formation peut-être moins utilisée pour rendre le parcours du salarié cohérent et agile que transformer l’entreprise : témoignage sur le limite de ce modèle avec des cadres de chez Axa-Tech. Axa Tech gère l’informatique du groupe Axa, 115 000 salariés. Axa Tech est organisé en régions mondiales : Europe Nord, Europe Sud, Amérique du Nord, Middle Europe, Asie. En France, 700 cadres ; 80 cadres managers ; 100 « non cadres » + 150 prestataires au « profil cadres ». La CFDT a une forte implantation, avec 78% aux élections. L’entreprise Axa Tech est en transformation permanente avec une stratégie « Tech it Up » à horizon 2020 visant à une globalisation de certaines activités au niveau international. Infléchissement de la mobilité interne, embauche des managers Des profils de très haut niveau sont embauchés, avec une baisse de la promotion interne. Les embauches de cadres managers se font aussi « à l’externe ». Côté innovation, l’École Polytechnique de Lausanne sert de vivier aux profils pointus recherchés. L’Academy : une occasion de prendre conscience des plans stratégiques de l’entreprise. Pour les collaborateurs, une « Academy » a été mise en place afin d’ajuster la formation des salariés à l’évolution du […] Read More
par Anne-Lise Ulmann Cnam, CRTD, EA 4132 La loi de modernisation sociale confère à chaque personne une reconnaissance officielle de son expérience acquise tout au long de sa vie personnelle ou professionnelle, dès lors que sa durée est d’au moins trois ans. La voie unique de la formation conduisant à l’obtention d’un diplôme, d’un titre ou d’une certification se trouve dédoublée par ce nouveau dispositif législatif puisque les expériences professionnelles et bénévoles sont reconnues comme de valeurs équivalentes aux apprentissages acquis en formation. Ce dispositif de la loi de modernisation sociale n’est pourtant pas complètement nouveau puisque depuis 1985 la validation des acquis professionnels avait permis à plus de 100000 personnes de faire reconnaître leurs expériences pour intégrer un cursus de formation. Le mouvement impulsé par le dispositif de la VAE radicalise en quelque sorte la portée des expériences précédentes et contraint à penser plus largement les transformations. Cette radicalisation ne laisse pas indemnes les institutions qui ont pour mission la formation et l’apprentissage : écoles, universités et organismes de formation. LA VAE : une démarche répondant à une demande sociale Si les études sur la formation professionnelle continue montrent que pour nombre d’entreprises la formation « est tournée vers une adaptation à […] Read More