Construire la vraie responsabilité personnelle du manager envers les équipes, les pairs, les clients, la société, c’est de cela dont il a été question tout au long de la soirée autour du livre « Manager sans se renier » organisée par les Editions de l’Atelier, l’Observatoire des cadres et du management et l’ESCP-Europe.
En préférant les fragments de réponses concrètes aux injonctions des « doctrines managériales », le débat s’est construit à partir des témoignages des managers : isolement et service du collectif, immédiateté des réponses et nécessité de développer des dynamiques de coopération durables.
Continuons le débat, continuons la lecture, portons au-delà de l’OdC les pratiques qui permettent de faire coopérer des personnes qui viennent de collectifs différents, c’est aussi la raison de l’histoire commune entre l’ESCP-Europe et l’Observatoire des cadres et du management. Car, comme l’a souligné Franck Bournois, Directeur Général d’Escp Europe : « ici ou au-delà, il s’agit de savoir être une maison du management et de l’apprentissage de la diversité. ».
Manager, ce n’est décidément pas un métier, un rang dans l’échelle hiérarchique, mais une fonction au service d’une finalité. Ainsi qu’en témoigne ce cadre A+ de la fonction publique hospitalière répondant au directeur de l’hôpital sourcillant lors d’un épisode de tensions sociales :
Tout l’enjeu est bien de savoir choisir sa « hiérarchie » : celle du métier, celle de la carrière, celle du service aux autres salariés. Le manager en est ici son propre arbitre. En toute autonomie ?
Anne-Florence Quintin,
Déléguée générale de l’ODC