Pour échapper à la concurrence par les prix, les entreprises sont à la poursuite de l’innovation, et de la plus radicale d’entre elle, l’innovation de rupture. Innover c’est transformer un mode d’organisation d’entreprise, des compétences, des identités professionnelles. Contrairement au mythe de l’entrepreneur inspiré, le modèle n’est pas celui du génie portant seul les innovations d’une entreprise, mais celui d’un chef de projet, d’un manager d’équipes de centaines ou de milliers d’ingénieurs, qui impulse des idées, sélectionne, rachète ou valorise des brevets, mobilise les salariés dans des organisations collaboratives. Susciter l’intérêt des employés de l’entreprise relève de la compétence métier de l’innovateur. Comment manager l’innovation qui ne peut se penser, se gérer ni se décréter comme les autres ressources de l’entreprise ?
Si un moteur de l’innovation est la coopération, la fertilisation croisée des connaissances et compétences, comment l’organiser hors des murs de l’entreprise ? Le territoire peut il en être un levier ? Et la formation ?
Comment distinguer entre les organisations de travail en mesure de favoriser des innovations socialement utiles, facteur de progrès pour tous, de celles qui peuvent au contraire être autodestructrices pour l’entreprise ou néfastes pour la société ?
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Participants :
Des salariés du public et du privé témoigneront aux cotés de Pierre Boisard, chercheur associé à l’IDHES-ENS Cachan, Marc Szabo, délégué syndical CFDT dans une entreprise de production d’horodateurs en LBO, et de Bélahcène Mazari, directeur de la recherche et de l’innovation Cesi.
Animé par Jean Paul Bouchet, vice président de l’Observatoire des Cadres
Benoit OSTERTAG est membre du...
Clayton Christensen, professeur à Harvard Business School,...
« Tout en prenant conscience que cette catégorie, du...