Au sein d’organisations dont les structures semblent aujourd’hui remises en cause par les évolutions économiques, technologiques et de la population active, la question du rôle de l’évaluation du travail ne manque pas de se poser. Or, si un grand nombre d’entreprises et d’administrations transforment actuellement leurs pratiques d’évaluation, les réponses qu’elles apportent sont loin d’être homogènes. Deux orientations semblent ainsi se dessiner.
Une orientation «digitale», ou «servicielle», faisant de l’évaluation un élément central et centralisé, ainsi qu’un processus engageant les salariés et englobant différentes dimensions de leur personne (performance, compétences, potentiel, comportement, préférence, etc.). Une orientation « hiérarchique », ou « industrielle », prudente quant à ce qui peut (et doit) être évalué, et laissant aux managers de proximité la responsabilité de faire de l’évaluation un outil utile pour l’organisation. Les choix effectués par les organisations, en fonction de leur secteur d’activité, des populations évaluées, déterminent le fonctionnement des systèmes d’évaluation, leur objectivité, le rôle des acteurs (managers, RH, salariés) ainsi que la prise en compte de la question du travail et de ses enjeux.
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